Baessler-Archiv: Baessler-Archiv,  17=42.1969

Baessler-Archiv, 17=42.1969

Bibliographische Daten

Zeitschrift

Strukturtyp:: Zeitschrift

Werks-URN (URL):: https://digi.evifa.de/viewer/resolver?urn=urn:nbn:de:kobv:11-714814

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-714814

Persistenter Identifier:: BV044347945

Titel:: Baessler-Archiv

Untertitel:: Beiträge zur Völkerkunde

ISSN:: 0005-3856

Erscheinungsort:: Berlin

Verlag:: Reimer

Erscheinungsjahr:: 1910

Sammlung:: Zeitschriften und Zeitungen > Zeitschriften zur Ethnologie

Wissensgebiet:: Sozial- und Kulturanthropologie > Allgemeines

Zeitschriftenband

Strukturtyp:: Zeitschriftenband

Werks-URN (URL):: https://digi.evifa.de/viewer/resolver?urn=urn:nbn:de:kobv:11-711380

URN:: urn:nbn:de:kobv:11-711380

Persistenter Identifier:: 1499063344266

Titel:: Baessler-Archiv, 17=42.1969

Erscheinungsjahr:: 1969

Signatur:: LA 1255

Sammlung:: Zeitschriften und Zeitungen > Zeitschriften zur Ethnologie

Zeitschriftenheft

Strukturtyp:: Zeitschriftenheft

Titel:: N.F. Bd. 17, 1969, Heft 1

Sammlung:: Zeitschriften und Zeitungen > Zeitschriften zur Ethnologie

Zeitschriftenartikel

Strukturtyp:: Zeitschriftenartikel

Titel:: Masques et sculptures Ngangela

Sonstige Person:: Bastin, Marie-Louise

Sammlung:: Zeitschriften und Zeitungen > Zeitschriften zur Ethnologie

6 Bastin, Masques et sculptures Ngangela ou par de l’écorce battue, tendue sur une armature de branches flexibles. Les Ngangela n’enduisent pas de résine noire l’étoffe d’écorce composant le masque, comme le font les Tshokwe, elle reste apparante sous les dessins exécutés en terre rouge et blanche et au charbon de bois. Pour la sortie des masques tungandi que les non-initiés croient être les appa ritions des esprits des ancêtres, on demande aux femmes de tous les villages qui ont des enfants au camp de préparer une grande quantité de bière. Le jour de la fête Kutsimhuisa les tambours battent avec frénésie près de la forêt et les chants et les danses des masques tungandi se font entendre autour du camp des jeunes circoncis. Leurs instructeurs leur bandent les yeux au moyen d’écorce d’arbre soigneusement battue, pendant que les masques s’approchent de l’enclos. Les premiers masques arrivés se rangent l’un derrière l’autre, formant une file indienne, tandis que les autres se déploient en arc de cercle, perpendiculaire ment, à l’arrière. Les masques aussitôt en place, une ouverture est pratiquée dans la clôture du camp et les instructeurs en font sortir un à un les circoncis, les dirigeant ensuite en file vers le premier masque de la rangée. Le bandeau est alors retiré des yeux des petits qu’on oblige à ramper l’un à la suite de l’autre sous les jambes écartées des masques tungandi qui les fouettent au passage. En sortant du long tunnel de jambes couvertes de fibre rêche les circoncis se voient encerclés par les autres apparitions. Le dernier enfant passé, certains des tungandi enlèvent leurs masques et la frayeur des circoncis se change finalement en joie en reconnaissant qui un père, qui un frère ou un autre homme bien connu. On interroge ensuite les petits initiés sur le nom porté par chacun des masques qui commencent à chanter et à danser selon le caractère qui lui est propre, lentement ou avec fureur. « De temps en temps, rapporte A. Monard (1930, 51), le danseur, qui porte quelques attributs guerriers, grelots de sorcier ou haches de bois, s’élance vers le groupe des jeunes circoncis avec des gestes menaçants ». Cette initiation au secret des masques annonce la fin de la vie de reclus des circoncis au milieu de la nature. Leur réintégration à la vie sociale se prépare, à laquelle participeront encore plusieurs fois les masques tungandi des esprits des ancêtres; après quoi ils seront brûlés (Schachtzabel, 1923, 112). Sur la calebasse à libation (fig. 1 et 2), les silhouettes de plusieurs masques Ngangela importants figurent, gravées au couteau et rehaussées au feu. Le masque central à l’immense coiffure en croissant correspond à celui photo graphié en 1913, dans la région de Katoko, par Schachtzabel (1923, Taf. XIII). A droite du grand masque se voit le dessin d’un homme masqué avec haute coiffure à plumet, qui tient à la main des hachettes (fig. 1). Ce masque paraît

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